Ce n’est pas nouveau : la période de fin d’année est le point culminant des ventes pour un nombre important de commerçants. D’abord pour les cadeaux, mais aussi pour la nourriture, les vêtements, etc.

Dans la période de prise de conscience écologique que nous traversons, couplée à l’inflation et la crise économique actuelle, nous avons, chacun, en tant que consommateur, un rôle essentiel à jouer. Oui, car acheter, c’est décider.

Alors où et comment acheter ses cadeaux de Noël cette année?

Voici quelques pistes pour motiver vos achats, prendre conscience de l’impact de nos choix, et se rendre compte de l’impact de l’argent que nous dépensons, et construire de cette manière, un monde meilleur pour nos enfants.

1 : A la rencontre des commerçants dans leur boutique physique

Si nos villes et nos villages ont encore un peu d’âme, c’est grâce aux commerçants qui tiennent bon malgré la crise, qui embellissent leur vitrine, proposent des nouveautés et écoutent leur clientèle.

Dans une boutique, vous recevez des conseils, vous pouvez toucher, regarder, imaginer et flâner. Faire ses achats auprès du commerçant, c’est le soutenir dans ses coûts qui explosent (oui, l’indexation des salaires de ses employés, la facture énergétique qui a doublé, etc), c’est lui montrer, que oui, vous appréciez sa présence dans votre ville, c’est investir dans votre ville.

De plus, si vous souhaitez faire un échange en boutique, c’est tout à fait possible.

2 : En ligne, mais en Belgique!

Si vous êtes de ceux qui sont passés au digital, pensez que bon nombre de commerçants ont des boutiques en ligne. Donc vous les connaissez bien, mais vous ne souhaitez pas vous déplacer ? Allez sur leur eshop. De plus, bon nombre de commerces belges sont 100% en ligne.

Pourquoi les privilégier dans vos achats ? Et bien parce que si vous dépensez 50€ dans un ecommerce basé en Belgique, cet argent va servir à couvrir les coûts de ses employés, son loyer, ses cotisations sociales et la TVA. Et tout cela, va être injecté dans l’économie belge, donc dans nos services publics, nos écoles, nos hôpitaux, nos pensions, etc. Donc vos achats contribuent à la situation de votre pays.

Ce lien regorge de pépites, toutes basées en Belgique: Les e-shops belges

3 : Le marché de la seconde main

Une alternative qui connait un succès toujours plus grandissant, c’est le marché de la seconde main.

En effet, il est possible de faire de belles trouvailles sur les groupes locaux, les places de marché liées à la seconde main. Les mentalités évoluent également en ce sens. Si parfois, il est difficile d’offrir du seconde main, de peur de se sentir jugé, à nous, si nous recevons un cadeau, d’anticiper et de dire que cela vous intéresse. On achète bien un appartement ou un maison en seconde main, pourquoi pas le reste ?

4 : Surtout, on évite les grandes plateformes style Am*, B*l.com, etc

Parce que ces géants du commerce en ligne ne contribuent pas à notre économie belge. Et même pire, c’est à cause d’eux que les commerçants belges ferment boutique, que les emplois se perdent, ils appauvrissent notre économie.

C’est encore eux qui ont une empreinte écologique immense. Saviez-vous que votre colis Am*ne a parcouru 4000 km ? Que si vous le renvoyez, il sera détruit ? Et donc à tous ceux qui pensent « que c’est plus rapide et plus facile », et bien je vous invite à continuer la phrase : « c’est en effet la manière la plus facile et la plus rapide de laisser notre monde s’effondrer »… et après cela, il sera difficile d’expliquer à la génération suivante que l’économie n’est plus en mesure de financer les hôpitaux, les écoles, les pensions et les infrastructures, …

Voilà, ça, c’est dit !

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